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Le trouble de stress post-traumatique

 

Description :

 

Nous entendons tous parler de situations horribles, d'événements catastrophiques. Et maintenant, nous pouvons avoir accès directement à ces événements par la télévision, la radio, les journaux et Internet. Serons-nous tous un jour victimes d’un trouble de stress post-traumatique (TSPT)? La réponse est fort heureusement non.

Les professionnels de la santé se sont entendus pour établir des critères leur permettant de diagnostiquer le trouble de stress post-traumatique. Tout d’abord, la personne a vécu, a été témoin ou a été confronté à un évènement ou à des événements durant lesquels son intégrité physique ou celle d’autrui a pu être réellement ou potentiellement menacée à cause de blessures graves ou de risques de blessures ou de mort. La personne réagit à cet évènement par un sentiment de peur intense, d’horreur ou d’impuissance.

 

Parmi les événements pouvant engendrer  un traumatisme susceptible de provoquer un trouble de stress post-traumatique, mentionnons : les catastrophes naturelles (inondation, tornade, tremblement de terre…), les accidents graves (avion, voiture, explosion, incendie…) et ceux causés délibérément (agression, vol à main armée, viol, prise d’otages, guerre…), la mort subite d’un être cher, une maladie potentiellement mortelle ou encore des menaces de mort.

 

Un TSPT peut entraîner des conséquences importantes sur le fonctionnement et peut affecter plusieurs sphères de la vie personnelle, familiale et sociale.

 

Le besoin d’éviter toute situation menaçante peut entraîner d’importantes limitations des activités quotidiennes et sociales. Par exemple, imaginez les gens qui ont été victimes ou témoins d'un attentat terroriste dans un métro. Dans un premier temps, il est facile d'imaginer qu'ils éviteront de prendre le métro, l'autobus ou autre transport en commun craignant d'être à nouveau mis dans une situation de danger extrême. Tout bruit rappelant l'explosion (musique, klaxon, etc.) risque de déclencher des symptômes importants d'anxiété. Ainsi, ils peuvent cesser d'écouter la radio, la télévision ou encore changer le canal du téléviseur ou le poste de radio chaque fois qu'il y a des images ou des sons qui rappellent l'événement.

 

Symptômes :

 

Les signes caractéristiques du trouble de stress post-traumatique sont les suivants :

 

  • Presque toujours, le traumatisme éveille un sentiment de peur intense, d’horreur et d’impuissance.

 

  • L’événement traumatique peut être revécu de façon persistante par des cauchemars, des «flash-backs», des pensées intrusives qui provoquent de la détresse (anxiété, dépression)

 

  • Des comportements d’évitement, tel que faire des efforts afin de ne pas penser à l’évènement traumatique, ou éviter certains lieux ou situations pouvant éveiller des souvenirs douloureux. À l’inverse, il peut y avoir une incapacité à se remémorer l’événement.

 

  • Un sentiment d’engourdissement émotif, comme se sentir détaché des autres, ou encore, être incapable de ressentir des émotions telles que la tendresse ou le désir sexuel.

 

  • Une hyperactivité pouvant se traduire par de la difficulté à se concentrer, à trouver le sommeil, ou encore, par un état de grande nervosité presque toujours en état d’alerte constante ou d’irritabilité


La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel.

 

La vie familiale peut en être affectée et cela peut entraîner des conflits majeurs, les autres membres de la famille ne comprenant pas les comportements ou attitudes de la personne souffrant du trouble de stress post-traumatique.

 

Les symptômes débutent habituellement dans les trois premiers mois après le traumatisme, mais il peut exister un délai de plusieurs mois ou même de plusieurs années avant que les symptômes n’apparaissent.
 

 

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